Débat d'idées

Bruno Cadoré, o.p.

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organisé dans le cadre de :

Le Maitre de l’Ordre des Prêcheurs présente son dernier livre «Avec Lui, écouter l’envers du monde» (2018, éd. du Cerf)
avec Solène Tadié, journaliste vaticaniste - rencontre suivie d’une dédicace

Rencontre en langue française

AVEC LUI, ECOUTER L’ENVERS DU MONDE 

800, ans : tel est l’âge des dominicains. 6 000 frères, 3 000 moniales, 25 000 soeurs apostoliques, 150 000 laïcs : tel est le nombre de celles et ceux qui, sur les cinq continents, vivent de l’idéal dominicain. 86e : tel est le rang de Bruno Cadoré dans la succession de saint Dominique. C’est en 2010 que l’Ordre s’est choisi pour Maître ce Français aux racines mêlant la Bourgogne et la Martinique, à la formation couplant la médecine et la théologie, à l’expérience qui a su unir la recherche et l’enseignement en bioéthique, le Conseil national du sida et la charge du Provincialat dans l’exercice des responsabilités. C’est à la fin de son mandat que cet intellectuel et spirituel sans concession a décidé de prendre la parole. Au cours d’une méditation parfois incisive, souvent fulgurante, toujours libre sur le devenir du monde, de l’homme et du christianisme, c’est une grande conscience universelle qui s’affirme ici, éveillante, compassionnelle, exigeante, à la mesure de l’attente planétaire d’un verbe de vérité.

L’auteur Bruno CADORÉ
Bruno Cadoré est docteur en médecine, spécialiste de bioéthique médicale. Il est ordonné prêtre en 1986, après avoir passé deux ans à Haïti et poursuivi ses études dominicaines. Il devient docteur en théologie morale en 1992 et professeur d’éthique médicale. Il a dirigé le Centre d’éthique médicale de l’Institut catholique de Lille. Il était prieur provincial de la province de France au moment de son élection Maître de l’Ordre. Depuis 2010 il sillonne les communautés dominicaines de la planète pour les encourager dans leur mission de serviteurs de l’Evangile. Grand Chancelier de l’Université pontificale Saint-Thomas d’Aquin (Angelicum) à Rome et Président de la Commission Théologique de l’Union des Supérieurs Généraux (USG), il rappelle : “Le prêcheur doit se taire pour écouter. Pour s’effacer derrière la Parole de Jésus. Pour mesurer à quel point ses propres paroles humaines se montrent bien fragiles pour Lui faire écho avec justesse. (…) La prédication, c’est cela, rien du prêcheur et tout de Lui. Long ou bref, peu importe, le silence fonde le mystère, tel qu’il s’impose après la communion, tel qu’il doit en aller dans la confession et dans l’homélie.” (Avec Lui, écouter l’envers du monde, p. 133).

Solène TADIÉ est journaliste vaticaniste, auprès de l’Osservatore Romano (2015-2018), d’Aleteia (2013-2015) et de l’agence I-Media (2012). Titulaire d’un baccalauréat de philosophie à l’Université pontificale Saint-Thomas d’Aquin, elle y poursuit ses études.